A TOI MOULOUDIA, MEILLEUR AMI DE TOUJOURS
De grâce mouloudéens, lisez le conte de mon Mouloudia ce fidèle ami
Un mélange d’amitié & d’amour d’un coup de foudre de tout instant
Ce pacte intime traité entre nous deux contesté par l’affreux ennemi
Cher Mouloudia toi qui m’a guéri de l’absurdité & de l’égoïsme constant
Ce que l’on sent & ce que l’on voit à travers ta grandeur est dans l’écrit
En est moins un conte hallucinant en l’air né de la vérité même
Car ; ce qui se voit du cœur reste beau & ton charme reste celui que l’on aime
Tu es un diamant rare & moi garni de pistoles
Ton vert & rouge glorieux me hante tellement l’esprit
Cependant mon amour pour toi, la sincérité des paroles
Sont pour toi une valeur sûre d’un meilleur prix
Ta grandeur intrinsèque mérite bien le plus grand soin
& mérite encore le sacrifice avec une forte complaisance
Tu es dans toutes les circonstance ma joie, & moi une part de récompense
Au dépit de tout, ce que tu me procures reste un vital besoin
T’avoir comme ami fut le rêve de ma tendre enfance
Tu m’as fait connaître à des amis & à des charognards de tes souffrances
Il n’est guère étrange que le méchant loup mange
Sinon comment d’un humain à un lycanthrope l’homme se change
Tes ennemis te méprisent mais ne le montrent pas de la même sorte
Beaucoup t’envient mais le contestent avec humeur accorte
Ceux qui pensaient te voire affaiblie par les querelles internes
Se voyaient conquistadores de l’Eden des belles sirènes
Tu as vite conçu la valse des anges & voler sur tout le pays
Mourad Bellamane suivi de ses honorables soldats ; n’avait pas failli
Une nouvelle ère d’un mouloudia conquérant a subitement jailli.
POUR L’AMOUR DU MOULOUDIA
Mouloudia club de mes amours
Toi Mouloudia mon favori de toujours
T’as enfanté des hommes de bravoure
Avec le glaive tes chnaouas se dressent autour
Te protègent de tes ennemis de toujours
Car tu es la joie du cœur & le plaisir que l’on savoure
Mouloudia, toi ma joie mais aussi la hantise de mon choix
Dans un beau jour ton peuple de porte haut comme un roi
Dans un mauvais jour, y’a place aux larmes du désarroi
Malgré tout ton amour unique dépasse le seuil de la foi
Et au dépit du mal du quotidien, toi seul me procure de la joie
Ton charme est une poésie, une peinture sur tissu en soie.
Tu suscites l’engouement de toutes les générations
La bravoure de l’avant-garde, la main sur le cœur unissant
Ton combat acharné contre la hogra d’un envahisseur méprisant
Terrassant le Gallia and cie dans l’arène tel un matador florissant
Par toi que « l’indigène » ainsi appelé refusait toute soumission
Dansait, chantait à tue tête avec l’emblème national brandissant
Mouloudia principe de mes amours ancestrales
Ton vert & rouge reflétant la beauté de nos couleurs nationales
L’année 1976, avec ton triplé historique ; restera gravée dans les annales
Ta production au Santiago Bernabeu attira l’admiration du grand Real
Félicitations approfondies du feu Santiago était pour ta marche orchestrale
Ta splendeur sans limites, aux chants des tes fans d’une intensité phénoménale.
Par Hamidi Mustapha (Chifoun de la Casbah)